jeudi 9 août 2012

Activité E. Synthèse

Dans le présent travail de synthèse j’adresserai le domaine du marketing en ligne ou marketing web avec l’attention mise sur les changements que le web social a apporté à cette activité, ainsi que les tendances de développement présentes et les changements qu’on peut prévoir pour le futur. Le choix du domaine du marketing a était fait en relation avec mon intérêt envers la présentation et la promotion de produits ou de services en ligne et il est aussi en lien avec des projets personnels passés et à mettre en ouvre.



Marketing


À fin de bien comprendre les développements qui se sont produits dans ce domaine par l’arrivée du web et du web social il serait nécessaire faire un court rappel de ses fondements. La définition plus largement acceptée du marketing, celle du Philip Kotler, nous montre que le marketing ''est l'ensemble des techniques et d’études d'applications qui ont pour but de prévoir, de constater, de susciter, de renouveler ou de stimuler les besoins des consommateurs et d’adapter de manière continue l'appareil productif et commercial aux besoins ainsi déterminés. "
La définition, si bien privilégie une approche managériale, elle inclue aussi la notion de présentation d’un produit, un service, une cause, une idée etc. à un client. Dans ce sens, le marketing web et le marketing traditionnel sont similaires mais la différence est que le web marketing utilise les outils disponibles en ligne. Sur le Web, il est possible de  présenter les produits ou services par e-mail ; via des sites web, à travers des podcasts et des vidéos et aussi par moyens des blogs et des réseaux sociaux.


Fig. 1. Composants du web marketing

Le web est sans nul doute une technologie qui, depuis sa création vers la fin du XXe siècle, a grandement impacté la vie humaine dans presque toutes ses facettes. Sa nature, sa structure et son utilisation ont évolué au cours du temps et cette évolution a profondément modifié nos pratiques commerciales et sociales.






















Le Web 1.0 ou web traditionnel
Un bref compte rendu du Web 1.0, encore appelé web traditionnel, dont sa création et son déroulement comprend la décennie de 1990 à l’an 2000, nous rappelle qu’il était avant tout un web statique, centré sur la distribution d’informations. Les sites étaient comme des brochures en ligne, des représentations des compagnies qui permettaient aux gens de trouver de l’information.
Il se caractérise par des sites orientés produits, qui sollicitent peu l’intervention des utilisateurs. Les premiers sites d’e-commerce (Pizza Hut, PC World retail, Amazon, eBay, Alibaba Group etc.) datent de cette époque.  Cette approche de la toile est remise en question à cause du coût démesuré des programmes et des logiciels propriétaires ainsi qu’à cause de l’explosion de la bulle dot.com en l’an 2000.
Le Web 2.0 et le web social

Selon une définition de Wikipédia (validée par l’article de Tim O’Reilly ‘’What is Web 2.0 ?’’) l'expression « Web 2.0 » ‘’désigne l'ensemble des techniques, des fonctionnalités et des usages du World Wide Web qui ont suivi la forme initiale du web, en particulier les interfaces permettant aux internautes ayant peu de connaissances techniques de s'approprier les nouvelles fonctionnalités du web. Ainsi, les internautes contribuent à l'échange d'informations et peuvent interagir (partager, échanger, etc.) de façon simple, à la fois avec le contenu et la structure des pages, mais aussi entre eux, créant ainsi notamment le Web social. L'internaute devient, grâce aux outils mis à sa disposition, une personne active sur la toile.’’
Les deux dernières phrases de la définition sont d’une grande importance pour le marketing parce que, en plus de mentionner le web social, elles mettent en évidence le pouvoir des internautes d’influencer dans l’adoption de comportements consommatoires, ainsi que de contribuer à faire fructifier ou à anéantir les efforts de commercialisation de produits déployés par les professionnels du marketing.
Les réseaux sociaux en tant que la partie la plus importante du web social ont connu une croissance extraordinaire. Un réseau social est un site web ou un service qui permet aux utilisateurs de faire des connections entre eux pour partager ce qu’ils font. Les utilisateurs créent des groupes d’amis ou des suiveurs avec lesquels ils se connectent, étant la connexion généralement en forme de messages courts ou d’actualisations de statut.
Un numéro toujours grandissant de consommateurs suit leurs compagnies et leurs célébrités préférées sur Twitter ou sur Facebook. Donc il est important voire indispensable pour une compagnie (par de raisons du marketing) d’établir une présence sur ces réseaux.
Un numéro toujours grandissant de consommateurs suit leurs compagnies et leurs célébrités préférées sur Twitter ou sur Facebook. Donc il est important voire indispensable pour une compagnie (par de raisons du marketing) d’établir une présence sur ces réseaux sociaux.

Les outils du web 2.0
Fig. 3. Les médias sociaux et l’entreprise (http://blog.akova.ca/)


















On vient de mentionner deux des outils du web social les plus efficaces pour le marketing, soient les réseaux sociaux Facebook et Twitter. Facebook est le site de réseautage dominant, donc il est presque obligatoire pour une compagnie de créer sa propre page sur Facebook. Une fois la page créé, il est possible alors de laisser connaître les clients (introduits maintenant en tant que fans) sur des nouveaux produits, les promotions et d’autres activités moyennant des actualisations sur la page Facebook.
Twitter est aussi un service très important, même si c’est plus un service de micro-blogage qu’un réseau social. Chez Twitter il n’existe pas une page pour une compagnie (comme chez Facebook), tout ce qu’il est possible de faire c’est d’envoyer messages courts (140 caractères) ou tweets qui sont reçus par les clients qui choisissent de vous suivre. Les tweets seront utilisés pour garder les clients actualisés dans ce qu’on est en train de faire ou dans l’offre de produits, des nouveaux services etc.
Un autre service qui est en pleine croissance est LinkedIn, le réseau social pour les professionnels. Dans LinkedIn il est possible de créer des campagnes publicitaires pour cibler les  professionnels, la fonction Events permet de promouvoir des événements pour engager des clients. Ainsi, comme chaque profession est présente dans LinkedIn, cela permet d’atteindre une grande quantité des clients potentiels.
On fait mention aussi d’un média social très intéressant qui permet aux utilisateurs de partager en ligne les choses qu’ils aiment par moyen de signets ou de références. Ces services de signets, comme Diigo ou Delicious, sont des bons moyens pour encourager les clients à passer le mot tout au long du web : un client satisfait peut partager une bonne quantité de signets vers un site ou blogue commercial.

Il existe aussi des mondes virtuels en ligne comme Second Life qui ont ses propres économies virtuelles; il est possible de créer un magasin dans le monde de Second Life pour publiciser ou même pour vendre des produits. Ce type de réalité immersive est un véhicule valide pour le marketing que plusieurs entreprises utilisent déjà et qui va sûrement gagner en usage à travers le XXI siècle.
Un dernier outil (sans ordre d’importance) serait les blogues : un type de journal qui est hébergé sur le web où l’auteur peut publier et qu’il actualiser fréquemment avec des commentaires, des liens ou toute autre chose de son intérêt. Les blogues permettent généralement aux visiteurs de publier ses commentaires en réponse aux entrées de l’auteur, ce qui résulte souvent dans la création des communautés.  
Les compagnies utilisent les blogues pour annoncer des produits, faire des promotions etc. Les blogues permettent aussi d’établir une connexion plus directe avec les clients le plus loyaux, à travers eux il est possible de montrer par exemple, le fonctionnement d’une entreprise, présenter les employées etc. il s’agit dans ce cas de mettre un visage humain à la façon de faire les affaires.
L’antérieurement exposé représente, à mon avis, les principaux développements du web 2.0 en relation au marketing dans la décennie de 2000 au 2010. Le web 2.0 a présentement atteint son plein potentiel et se trouve dans une transformation ou dans une évolution vers un stage supérieur : le web 3.0.




Le Web 3.0 et le web sémantique
L’évolution logique du web qu’on vient de mentionner commence à prendre forme à partir du moment où l’on est passé du web statique au web participatif, on est donc à l’aube du web 3.0 qui doit se développer et s’étendre pendant la décennie en cours (jusqu’aux environs ou au-delà de l’an 2020 ).
Pour traiter la colossale quantité de données qui sera produite en 2020, il faudra de l’intelligence artificielle intégrée, des raisonnements moins linéaires. Afin de combler les imprécisions de la recherche par mots clés, le web  sémantique ou le web des objets apportera des solutions pour permettre à un ordinateur de traiter, transformer, rassembler et modifier des données selon les besoins des utilisateurs. Le Web sémantique intègre les données disséminées sur le web et leur donne du sens. Il «comprend» les requêtes des utilisateurs, relie les informations entre elles et propose un résultat de recherche intelligent. Grâce à de nouveaux standards de traitement de l’information, les données sont liées de manière efficace et autorisent l’automatisation, l’intégration et la réutilisation par de nombreuses applications des documents indexés. Le fonctionnement des moteurs de recherche va dépendre de l’algorithme utilisé, mais l’objectif d’analyser une requête selon un contexte qui prend en compte l’utilisateur et la signification des mots et non simplement sortir des mots clés classés par popularité, va rester le même.
L’intégration du Web sémantique dépend strictement de l’addition de métadonnées (données spécifiques qui décrivent le contenu des informations) et des savoirs présents sur le web. A partir du moment où un nombre suffisant d’informations de nature sémantique soit inscrit sur le web, les ordinateurs seront capables de gérer les informations et comprendre ce qui est important dans la recherche et comment mettre en relation les informations entre elles. 



Fig. 4. Le web sémantique (http://blog.cozic.fr/le-web-semantique-illustre)
Quant aux usages pratiques dans le domaine du marketing on pourra par exemple tenir compte du comportement des internautes, facilitant le repérage des leaders d’opinion ce qui mènerai à un ciblage plus efficace et à un meilleur référencement ainsi qu’à plus de visibilité.
Les données peuvent être balisées selon la norme RDF (Resource Description Framework) qui utilise des données telles que le nom d’un magasin, son adresse, les heures d’ouverture etc. De cette façon les moteurs de recherche peuvent identifier chacun de ces éléments et les mettre en contexte, augmentant sensiblement la visibilité d’une entreprise sur le Web. En complément des sites marchands, on peut aussi prévoir que le Web sémantique sera utilisé pour associer du contenu digital à la publicité.

Autre importante application du web sémantique serait le développement des outils de veille, c’est à dire des outils de récolte d’opinion qui permettront se forger une idée précise des motifs de satisfaction ou d’insatisfaction des consommateurs à l’égard d’un produit ou d’un service. Ils auront comme objectif de suivre les opinions de leurs clients et d’anticiper de crises éventuelles. Grâce à une veille active sur le Web, un tel outil pourrait collecter des commentaires sur un produit ou un service quelconque et lorsqu’une critique est postée sur le Web, le fabriquant sera en mesure de réagir immédiatement et de mettre en place des actions de communication pour éviter des affectations à sa réputation.
Un défi important pour le domaine du marketing dans la période couverte serait la prolifération d’appareils avec de possibilités de connexion à l’internet. Cette multiplicité d’appareils (téléphones cellulaires, téléphones intelligents, tablettes, laptops etc.) rendra difficile de suivre le comportement d’un utilisateur en ligne. Le marché de la publicité en ligne peut alors devenir très fragmenté voire spécialisé par type d’appareil. Cela pourrait agir contre l’efficacité des publicistes en ligne et limiter leur impact.
Le mar­keting d’applications, notamment mobiles, va donc beaucoup se développer, pour affiner la géopersonnalisation, la contextualisation. Pour réaliser ce marketing lié aux applications (téléchargées mais aussi celles invisibles, entre machines), il faudra des équipes pluridisciplinaires, faire travailler ensemble le marketing, l’informatique et les forces de vente.

Web 4.0 et le web pervasif

Le web 4.0 appartient à une future où la technologie et l’être humain se joignent.  L’ère '4.0' décrit un monde toujours connecté où les humains peuvent s’auto améliorer par moyens de la technologie, c'est-à-dire que la ligne entre l’humain et la machine va être moins précise et pourrait même disparaître.



L’une des technologies qui promet avoir un impact majeur dans notre vie c’est l’inclusion de puces RFID (radio frequency identification) dans tous les produits ou applications commerciales ou industriels; son usage deviendra tellement répandu qu’ils créeront un réseau invisible qui permettra des niveaux d’interaction entre l’homme et la machine jamais connus auparavant.
Ce réseau omniprésent, fait d’objets qui communiquent entre eux (Fig. 3) « device to device », « object to object », « machine to machine » et où chaque objet aura une adresse IP, on l’appelle le Web pervasif.


























Cette ère de connectivité des divers dispositifs va permettre aux fournisseurs des produits d’apporter plus de bénéfices pour les consommateurs finaux augmentation de la valeur compétitive.
Le réseautage des objets permettra aux compagnies la communication avec ses produits sans interruption résultant en bénéfices tant pour le fabricants/fournisseur comme pour le consommateur.
Les  fabricants utiliseront ses produits connectés pour réduire ou éliminer pour ses clients les soucis de propriété d’un produit. Cela permettra au producteur de réduire les coûts, accroître ses revenus ainsi qu’identifier des nouvelles areas d’opportunités.
Actuellement la valeur d’un produit est généralement en relation avec le produit même. Dans les marchés de consommation les clients achètent un produit avec la meilleure valeur par rapport à ses besoins, c'est-à-dire par sa qualité, fonctionnalités, fiabilité, style, garantie etc.  Les transactions génèrent très peu d’information pour le fabricant, du moment ou le produit quitte le magasin le fabriquant en perd contact. Dans le web pervasif un produit continu à générer de l’information pendant toute sa vie utile. Le fabriquant pourra alors connaître la location du produit, ses spécifications, ses diagnostics, instructions de réparation etc. Cette information pourra alors être utilisée dans une organisation pour cibler ses efforts de marketing et de ventes, pour le développement de produits ainsi que pour le service d’après vente.



Conclusion
 
Dans ce travail j’ai essayé de parcourir le développement du web en faisant l’accent sur le web social et en soulignant sa relation avec le domaine du marketing.  Je crois nécessaire clarifier que les termes Web 1.0, Web 2.0 etc. ne sont que de termes publicitaires qui ne font l’unanimité dans la communauté scientifique internationale par rapport à la nature des phénomènes qu’ils décrivent. Cela est encore plus accentué dans les Web 3.0 ou 4.0 avec les incertitudes des développements technologiques futurs. Les dates dans lesquelles chaque type de web se déroule sont aussi très controversées.
Finalement, le déploiement du Web 3.0 et du Web 4.0 risque d’être accompagné avec l’évolution de la cybercriminalité. Dans une société qui s’appuie totalement sur les réseaux de l’information, les atteintes et les intrusions dans les systèmes informatiques risquent d’être nombreuses, tout comme les infractions liées à l’usage du web sémantique, ou encore celles qui s’appuient sur l’architecture du Cloud Computing. On risque également d’assister à l’apparition de nouvelles formes d’infractions sur les réseaux informatiques. Afin de renforcer la confiance des utilisateurs dans ces transformations majeures d’Internet, ces dernières devront s’appuyer sur des moyens de prévention et de lutte contre la cybercriminalité.

Sources consultées:
- Here comes web 4.0 :  
- Resource Description Framework (RDF): http://www.w3.org/RDF/
- The business case for the semantic web: http://www.devx.com/semantic/Article/34794
- The Pervasive Internet & its effect on industrial automation:


lundi 23 juillet 2012

Collaboration et partage, nouveau paradigme.

Dans le monde actuel la collaboration est absolument nécessaire pour générer la connaissance, pour encourager l’innovation et pour assurer l’équilibre social. Cette collaboration demande de la confiance et a comme source de provenance la générosité, parce-que sans générosité la collaboration n’est pas possible. Des sites comme http://www.geniuscrowds.com/ ou http://www.shareable.net où il est possible de partager des idées à propos des nouveaux produits sont des exemples de ce changement de paradigmes qui vont affecter la société humaine dans toutes ses sphères.
La culture de gestion d’entreprises comme Toyota ou les modèles digitales de ‘’cadeau’’ comme GNU / Linux, Wikipedia ou CouchSurfing sont aussi des exemples qui révèlent que les humains ne sont pas des égoïstes sans cure comme l'assurait la science économique traditionnelle, et que la collaboration est une arme des plus précieuses pour améliorer le bienêtre de la société.  
Le web social pour sa part, a permis aux programmeurs de partager le code (le cas de Linux), il a permis aux gens de partager leurs vies (sur Facebook), aux créateurs de partager leurs contenus (YouTube) et au présent on se trouve dans une nouvelle étape où les gens ont commencé à appliquer ces mêmes idées du partage du monde virtuel au monde réel.
Les réseaux permettent les biens communs basés dans la production par des égaux ainsi que l’intégration sociale des marchés, ce qui contredit l’idéologie du libre marché et ses fondements sur l’identité et le comportement humain. C’est la science qui montre que les êtres humains semblent être prédisposés pour la connexion et la collaboration dans les structures sociales au lieu de se livrer à une concurrence continuelle entre eux.  
Je vous invite à lire le livre ‘’The Wealth of Networks: How Social Production Transforms Markets and Freedom’’ de Yochai Benker, disponible en texte intégrale sur Google books.

En réplique au billet :
Vers l’économie de la collaboration

samedi 21 juillet 2012

Le diagramme de la culture «Geek»

Ce qu’on comprend par une personne «geek» est un concept qui a grandi avec les années. Dans l’actualité, on pourrait faire une classification des différents profils «geek» existants, ils ont tous des choses en commun mais aussi des éléments qui les différencient.
Le graphique qu’on montre à continuation sert comme représentation des propos antérieurs. Le graphique n’a pas une très bonne qualité mais il reflète de façon approfondie les principales et très diverses espèces de geeks, ses communautés sociales, ses activités, ses obsessions, les termes qu’ils utilisent et les idoles qui les caractérisent, ainsi que les points d’union entre les groupes.

Source: 

En réplique au billet:

Les échanges culturels et le web social

Est-ce que les réseaux sociaux favorisent les échanges culturels ou endommagent les cultures plus faibles?
En tant que réponse a cette question il y existent, à mon avis, deux possibilités: une qu’on peut appeler «parfaite», où tous les participants  échangent des traits culturels donc tout le monde apprend quelque chose de l’autre et une seconde, où la culture dominante s’impose et influence les autres.
Cette interaction se produisait déjà en ligne avant l’arrivé des réseaux sociaux  mais l’échange restait quand même assez local à travers l’utilisation des forums et des sites de chat.
Avec l’arrivée du web social des gens de partout au monde se rassemblent et partagent sur un même espace, les barrières géographiques et de langue s’effacent. Cependant l’échange n’est se produit pas de façon symétrique, les pays plus grands avec un meilleur accès à l’Internet influent le reste et les pays qui reçoivent cette influence copient les éléments de communication et les incorporent à leur façon d’agir ou d’expression sur les réseaux sociaux.
Aussi les personnes dans les pays avec accès limité à l’Internet vont naturellement chercher l’interaction avec d’autres pays tandis que ceux dans les pays avec bon accès à l’Internet ont la tendance à se renfermer sur eux-mêmes.
Mais il me semble que la vie en commun sur les réseaux sociaux se produit atour de sujets aussi amples que l’activité humaine et qui peuvent être de l’intérêt pour personnes de toutes les cultures. Ce qui est sur c’est que les réseaux sociaux, comme jamais auparavant, permettent un échange culturel massif et qu’il est possible et même habituel de prendre connaissance avec d’autres cultures pour des temps prolongés, ce qui devienne sans doute une expérience enrichissante.

vendredi 20 juillet 2012

Facebook vs. Google+... un round gagné pour Google+!

Google +, l’effort du web social de Google mis en fonctionnement en juin 2011 a obtenu le chiffre de 78 points sur 100 pour la meilleure qualification dans le classement des réseaux sociaux sur l’internet. Sa position était partagé avec Wikipédia qui a obtenu le même classement selon l’American Customer Satisfaction Index (ACSI), un index qui mesure la satisfaction des consommateurs américains.
Avec une qualification de 63 points, LinkedIn a obtenu meilleurs résultats que Facebook qui a obtenu pour sa part 61 points dans la liste de préférences dédiée aux plateformes sociales sur le web.
Youtube (propriété de Google) ainsi que Pinterest ont reçu 73 points et Twitter 64 points. Le site Myspace ne fait plus partie de la liste.
L’American Customer Satisfaction est une étude annuelle qui mesure la satisfaction des clients basé dans trois indicateurs : réseaux sociaux, portails d’internet et moteurs de recherche et information et actualités en ligne.


Réplique au billet :
Le match Facebook contre Google

jeudi 19 juillet 2012

LinkedIn et le vol d’identité

Selon une étude publié par la compagnie américaine Javelin Strategy and Research les utilisateurs des sites les plus populaires dont LinkedIn, Google+, Twitter et  Facebook seraient les plus affectés par le vol d'identité. Les utilisateurs de LinkedIn cependant sont en risque dans une fréquence qui dépasse de presque le double celle des autres sites mentionnés.
Les personnes qui ont des profils dans les médias sociaux mettent, selon le rapport,  leurs renseignements personnels à la portée des voleurs potentiels, un 68% font publique leurs dates d’anniversaire et un 45% ajoute aussi le mois et l’année de naissance.
Le rapport assure que plus de 60 % ont partagé leur sur le réseau, un 18 % affiche leurs numéros de téléphone et un autre 12 % a posté le nom de leur animal de compagnie. Ces questions coïncident avec les questions fréquemment posées par les institutions financières pour confirmer l'identité d’un client.
Les utilisateurs de smartphones ont été, dans l'ensemble, un 33 % plus en risque de fraude que le reste du public.  Un 32 % des propriétaires de smartphones n’actualisent pas régulièrement (dès qu’ ils sont disponibles) des nouveaux systèmes d'exploitation pour leurs appareils. Un 62 % n’utilise pas un mot de passe sur leur écran d'accueil permettant à quiconque d’accéder à leurs informations en cas de perte du téléphone, et un 32 % ​​ enregistre les informations de connexion sur leur appareil.

Réplique au billet:
Usurpation d’identité sur les réseaux sociaux suite
Sources:

https://www.javelinstrategy.com/news/1314/92/Identity-Fraud-Rose-13-Percent-in-2011-According-to-New-Javelin-Strategy-Research-Report/d,pressRoomDetail

http://www.prnewswire.com/news-releases/identity-fraud-rose-in-2011-based-on-findings-from-the-recently-released-2012-identity-fraud-report-by-javelin-strategy--research-139994703.html

mercredi 18 juillet 2012

Activité B, Bilan

INF 6107 Le Web Social

Mivio Ramirez

L’initiative choisie avait pour but de contribuer à la préservation et au sauvetage des sites du patrimoine mondial, c'est-à-dire des sites de valeur historique, archéologique ou environnementale etc. en danger de disparition. L’attention de l’initiative était centrée sur les sites présents dans les pays du tiers monde, et misait sur la sensibilisation des internautes à ces enjeux. Dans la pratique mon initiative essayait de ramener les visiteurs vers le site web (point de ralliement) qui, à la fois, présentait les organisations internationales qui travaillent plus activement dans la réalisations des objectifs mentionnés auparavant : L’«UNESCO World Heritage Convention», le «Global Heritage Fund», le «World Monuments Fund» et l’«International Union for Conservation of Nature» et avec lesquelles il est possible de participer en tant que bénévole, faire des donations etc.
Le « point de ralliement » pour mon initiative était le site web «Treasures in peril», (https://sites.google.com/site/treasuresinperil/). Le site a été crée avec l’outil Google Sites, de très facile utilisation, qui m’a permit de prendre contact avec un élément du «cloud computing» dans ce cas une application pour la création de sites conçue pour les navigateurs web.
Les moyens de communication en ligne utilisés pour attirer l’attention sur mon initiative étaient : Un blog, une chaîne sur YouTube, une page sur Facebook et une page sur Panoramio.
Le système d’analyse des statistiques de visites utilisé a été Statcounter, que j’ai trouvé plus facile d’intégrer dans la page après quelques essais infructueux avec Google Analytics.

Facebook

Il s’agissait de ma première expérience avec Facebook, même si je ne suis un pas un enthousiaste de son utilisation ludique, j’ai toujours était curieux de l’utilisation qu’en font les entreprises. J’ai essayé, sans avoir une liste d’«amis» et ne voulant mélanger une activité professionnelle avec des relations d’amitié, de trouver des groupes avec des intérêts similaires. À continuation la liste de groupes avec la quantité de membres et l’origine :

- Kültürel Mirasi Koruma Grubu (Cultural Heritage Protection Group) (Groupe «ouvert», 1272 membres, Turquie)

- Commission on Cultural Heritage, Conservation and Restoration (Groupe «fermé», 52 membres,  Philippines.
- Kangleipak Cultural Heritage Conservation (Groupe «ouvert», 25 membres, India. 

- Cultural Heritage (Groupe «fermé», 89 membres, Iran).

- Authority for Research and Conservation of Cultural Heritage-New Discovery (Groupe «ouvert», 91 membres, Éthiopie)

- Petra Forum for Cultural Awareness and Heritage Preservation” Qawafel” (Groupe «ouvert», 907 membres, Jordanie)

- Travel for nature and cultural conservation (Groupe «ouvert», 363 membres, Uganda.

- Better Together – Kerala’s Responsible Tourism Initiative (Groupe «fermé», 45 membres, India)

Facebook est un ressource obligatoire si l’on essai de mettre en place une campagne publicitaire d’une cause, d’un produit ou d’un service. Le potentiel de marketing qui offre ses 900 millions d’utilisateurs ne peut pas être négligé, mais aussi, une telle quantité des utilisateurs signifie une quantité pareille d’intérêts ou d’initiatives, donc il me semble  qu’il est très difficile de attraire l’attention des utilisateurs de Facebook vers une initiative quelconque, et qu’il faudra de l’effort et même des compétences prouvées dans le marketing et la publicité. L’aide d’un professionnel pourrait être nécessaire.

Panoramio

Il s’agit d’un service de Google qui permet aux utilisateurs de Google Earth savoir plus sur une zone spécifiques en regardant les photos que les autres utilisateurs ont prises à cet endroit. Les photos acceptées téléchargées sur le site peut être consulté en tant que couches dans Google Earth et Google Maps. Le service offre la possibilité de créer des groupes d’intérêt soit de joindre des groupes déjà crées. Dans mon cas j’ai décidé de créer un nouveau groupe parce que les groupes existants ne reflétaient les objectifs de mon initiative.
Cependant le manque de photos propres et mes préoccupations pour le respect des droits d’auteur sur les images, m’ont empêché de peupler ma page Panoramio. Pour moi l’idée était en premier lieu d’ajouter de la valeur au site et j’ai aimé la possibilité offerte par Panoramio de localiser les sites du patrimoine mentionnés dans le site, et pouvoir les visiter virtuellement.
Ayant toujours en tête l’objectif d’éduquer ou de sensibiliser les internautes à ma cause, l’utilité d’un tel service de partage de photos est facilement reconnaissable. Pourtant, si bien des visiteurs de mon site peuvent être dirigé sans trop de difficulté vers Panoramio à ce moment je n’ai pas une idée claire de comment attirer ‘‘automatiquement’’ des utilisateurs de Panoramio vers mon site web. Il reste, à mon avis, que d’essayer de sensibiliser les composants des groupes desquels on fait partie à une cause par moyen des descriptions faites dans les images ou par invitation directe.

YouTube

Avec près de 800 millions de visiteurs uniques chaque mois et une présence dans 43 pays et 60 langues, YouTube est un moyen excellent pour la promotion d’une cause, comparable et dans plusieurs aspects supérieur à la télévision, surtout par rapport aux faibles coûts impliqués. Mon idée était de créer un groupe et soumettre des invitations aux utilisateurs avec des intérêts semblables ou bien de me joindre à un groupe déjà crée, cependant la création de groupes a été temporairement arrêté en 2010, j’ai donc décidé de créer une chaîne à la place. Sans facilité pour charger des vidéos originaux j’ai crée des listes de vidéos ajoutées par d’autres utilisateurs ainsi que des vidéos tirées du site du Global Heritage Fund ou du site de l’UNESCO. J’ai crée aussi des listes de favoris et j’ai utilisé les expressions du web 2.0 comme ajouter des commentaires, des tags ainsi que les mentions «j’aime» dans les commentaire aux vidéos où j’ai inclus soit des liens vers mon site, soit vers les organisations mentionnées auparavant.

Blog

L’objectif primaire du blog était de fournir du contenu au site et aussi d’apporter deux façons pour les internautes et pour les moteurs de recherche de trouver mon initiative en ligne. La charge pour actualiser le blog est certainement lourde et c’est clair que si l’on l’entreprend il faut le tenir à jour sinon il meurt. Un blog statique ne va pas attirer des visites et il peut nuire définitivement l’initiative. L’écriture d’un blog doit signifier du plaisir pour l’auteur, qui doit se sentir à l’aise avec la ou les langues choisies pour sa création. Du temps et de l’effort doit être mis dans la promotion du blog, son optimisation pour les moteurs de recherche et dans l’attention à la communauté qu’il arrive à créer.

Statistiques de visite:

L’initiative comprends les 4 semaines allant du 15 juin 2012 jusqu’au 15 juillet 2012.

Fig. 1. Résumé des visites

Ma page de ralliement a reçu un total de 7 visites uniques, la quantité certainement très faible met en évidence le manque de travail de promotion de l’initiative sur le web ‘’traditionnel’’, c'est-à-dire l’optimisation du site pour améliorer son positionnement dans les moteurs de recherche, son inclusion dans les directoires web gratuits, la publicité en ligne,  (ex. Google adwords, emails de promotion, newsletters, échange de liens). Aussi une présence très limitée sur le web social a nuit la visibilité de mon initiative : Présence très récente sur Facebook, difficulté pour créer une liste de «vrais» contacts sur ce réseau, c'est-à-dire des contacts avec des relations de partage plus fluides, d’autres systèmes comme Panoramio ou Youtube, très bons à mon avis pour ajouter du contenu à un site mais difficiles à l’heure d’encourager des visites hors ces réseaux. La faible actualisation du blog a aussi conspiré contre la réception de visites, et le choix de la langue tant pour le site comme pour le blog ont probablement découragé les premiers visiteurs de retourner sur ces ressources (la maîtrise de la langue choisie est essentielle pour produire des textes crédibles et de qualité).

Fig. 2. Provenance des visiteurs

Comme on peut voir dans les figures 2 et 3 la provenance des visiteurs est assez variée.
Les États-Unis a produit la plupart de hits qui sont le résultat des visites des robots indexeurs, et d’une suggestion de visite directe.
Les suggestions de visite ont fonctionné aussi pour les cas de l’Argentina et de l’Espagne.
Pour l’Inde la visite a été produite à partir des groupes ajoutés sur Facebook (2 groupes de protection de l’héritage centrés sur l’Inde) et aussi grâce à un billet de mon blog sur un site historique de ce pays (la lecture du billet a été proposée aux groupes).
De manière que le référent le plus important ou le seul des réseaux choisis qui a produit de visites a été Facebook. Les autres systèmes sont sans doute à utiliser mais avec une stratégie bien définie et des connaissances approfondies.

Fig. 3. Référents

Conclusions
La promotion d’une cause dans le web social requiert du temps et de l’énergie. L’initiative que j’ai choisi, même si je trouve le sujet passionnant, risque de ne pas être de l’intérêt de beaucoup de personnes : la très faible quantité des groupes crées dans Facebook par exemple, qui répondent à des objectif similaires aux miens, me pousse à avoir une telle idée. Finalement la promotion (des causes) dans le web social va nécessiter des professionnels avec des connaissances très poussées ainsi que spécialisées.