mercredi 18 juillet 2012

Activité B, Bilan

INF 6107 Le Web Social

Mivio Ramirez

L’initiative choisie avait pour but de contribuer à la préservation et au sauvetage des sites du patrimoine mondial, c'est-à-dire des sites de valeur historique, archéologique ou environnementale etc. en danger de disparition. L’attention de l’initiative était centrée sur les sites présents dans les pays du tiers monde, et misait sur la sensibilisation des internautes à ces enjeux. Dans la pratique mon initiative essayait de ramener les visiteurs vers le site web (point de ralliement) qui, à la fois, présentait les organisations internationales qui travaillent plus activement dans la réalisations des objectifs mentionnés auparavant : L’«UNESCO World Heritage Convention», le «Global Heritage Fund», le «World Monuments Fund» et l’«International Union for Conservation of Nature» et avec lesquelles il est possible de participer en tant que bénévole, faire des donations etc.
Le « point de ralliement » pour mon initiative était le site web «Treasures in peril», (https://sites.google.com/site/treasuresinperil/). Le site a été crée avec l’outil Google Sites, de très facile utilisation, qui m’a permit de prendre contact avec un élément du «cloud computing» dans ce cas une application pour la création de sites conçue pour les navigateurs web.
Les moyens de communication en ligne utilisés pour attirer l’attention sur mon initiative étaient : Un blog, une chaîne sur YouTube, une page sur Facebook et une page sur Panoramio.
Le système d’analyse des statistiques de visites utilisé a été Statcounter, que j’ai trouvé plus facile d’intégrer dans la page après quelques essais infructueux avec Google Analytics.

Facebook

Il s’agissait de ma première expérience avec Facebook, même si je ne suis un pas un enthousiaste de son utilisation ludique, j’ai toujours était curieux de l’utilisation qu’en font les entreprises. J’ai essayé, sans avoir une liste d’«amis» et ne voulant mélanger une activité professionnelle avec des relations d’amitié, de trouver des groupes avec des intérêts similaires. À continuation la liste de groupes avec la quantité de membres et l’origine :

- Kültürel Mirasi Koruma Grubu (Cultural Heritage Protection Group) (Groupe «ouvert», 1272 membres, Turquie)

- Commission on Cultural Heritage, Conservation and Restoration (Groupe «fermé», 52 membres,  Philippines.
- Kangleipak Cultural Heritage Conservation (Groupe «ouvert», 25 membres, India. 

- Cultural Heritage (Groupe «fermé», 89 membres, Iran).

- Authority for Research and Conservation of Cultural Heritage-New Discovery (Groupe «ouvert», 91 membres, Éthiopie)

- Petra Forum for Cultural Awareness and Heritage Preservation” Qawafel” (Groupe «ouvert», 907 membres, Jordanie)

- Travel for nature and cultural conservation (Groupe «ouvert», 363 membres, Uganda.

- Better Together – Kerala’s Responsible Tourism Initiative (Groupe «fermé», 45 membres, India)

Facebook est un ressource obligatoire si l’on essai de mettre en place une campagne publicitaire d’une cause, d’un produit ou d’un service. Le potentiel de marketing qui offre ses 900 millions d’utilisateurs ne peut pas être négligé, mais aussi, une telle quantité des utilisateurs signifie une quantité pareille d’intérêts ou d’initiatives, donc il me semble  qu’il est très difficile de attraire l’attention des utilisateurs de Facebook vers une initiative quelconque, et qu’il faudra de l’effort et même des compétences prouvées dans le marketing et la publicité. L’aide d’un professionnel pourrait être nécessaire.

Panoramio

Il s’agit d’un service de Google qui permet aux utilisateurs de Google Earth savoir plus sur une zone spécifiques en regardant les photos que les autres utilisateurs ont prises à cet endroit. Les photos acceptées téléchargées sur le site peut être consulté en tant que couches dans Google Earth et Google Maps. Le service offre la possibilité de créer des groupes d’intérêt soit de joindre des groupes déjà crées. Dans mon cas j’ai décidé de créer un nouveau groupe parce que les groupes existants ne reflétaient les objectifs de mon initiative.
Cependant le manque de photos propres et mes préoccupations pour le respect des droits d’auteur sur les images, m’ont empêché de peupler ma page Panoramio. Pour moi l’idée était en premier lieu d’ajouter de la valeur au site et j’ai aimé la possibilité offerte par Panoramio de localiser les sites du patrimoine mentionnés dans le site, et pouvoir les visiter virtuellement.
Ayant toujours en tête l’objectif d’éduquer ou de sensibiliser les internautes à ma cause, l’utilité d’un tel service de partage de photos est facilement reconnaissable. Pourtant, si bien des visiteurs de mon site peuvent être dirigé sans trop de difficulté vers Panoramio à ce moment je n’ai pas une idée claire de comment attirer ‘‘automatiquement’’ des utilisateurs de Panoramio vers mon site web. Il reste, à mon avis, que d’essayer de sensibiliser les composants des groupes desquels on fait partie à une cause par moyen des descriptions faites dans les images ou par invitation directe.

YouTube

Avec près de 800 millions de visiteurs uniques chaque mois et une présence dans 43 pays et 60 langues, YouTube est un moyen excellent pour la promotion d’une cause, comparable et dans plusieurs aspects supérieur à la télévision, surtout par rapport aux faibles coûts impliqués. Mon idée était de créer un groupe et soumettre des invitations aux utilisateurs avec des intérêts semblables ou bien de me joindre à un groupe déjà crée, cependant la création de groupes a été temporairement arrêté en 2010, j’ai donc décidé de créer une chaîne à la place. Sans facilité pour charger des vidéos originaux j’ai crée des listes de vidéos ajoutées par d’autres utilisateurs ainsi que des vidéos tirées du site du Global Heritage Fund ou du site de l’UNESCO. J’ai crée aussi des listes de favoris et j’ai utilisé les expressions du web 2.0 comme ajouter des commentaires, des tags ainsi que les mentions «j’aime» dans les commentaire aux vidéos où j’ai inclus soit des liens vers mon site, soit vers les organisations mentionnées auparavant.

Blog

L’objectif primaire du blog était de fournir du contenu au site et aussi d’apporter deux façons pour les internautes et pour les moteurs de recherche de trouver mon initiative en ligne. La charge pour actualiser le blog est certainement lourde et c’est clair que si l’on l’entreprend il faut le tenir à jour sinon il meurt. Un blog statique ne va pas attirer des visites et il peut nuire définitivement l’initiative. L’écriture d’un blog doit signifier du plaisir pour l’auteur, qui doit se sentir à l’aise avec la ou les langues choisies pour sa création. Du temps et de l’effort doit être mis dans la promotion du blog, son optimisation pour les moteurs de recherche et dans l’attention à la communauté qu’il arrive à créer.

Statistiques de visite:

L’initiative comprends les 4 semaines allant du 15 juin 2012 jusqu’au 15 juillet 2012.

Fig. 1. Résumé des visites

Ma page de ralliement a reçu un total de 7 visites uniques, la quantité certainement très faible met en évidence le manque de travail de promotion de l’initiative sur le web ‘’traditionnel’’, c'est-à-dire l’optimisation du site pour améliorer son positionnement dans les moteurs de recherche, son inclusion dans les directoires web gratuits, la publicité en ligne,  (ex. Google adwords, emails de promotion, newsletters, échange de liens). Aussi une présence très limitée sur le web social a nuit la visibilité de mon initiative : Présence très récente sur Facebook, difficulté pour créer une liste de «vrais» contacts sur ce réseau, c'est-à-dire des contacts avec des relations de partage plus fluides, d’autres systèmes comme Panoramio ou Youtube, très bons à mon avis pour ajouter du contenu à un site mais difficiles à l’heure d’encourager des visites hors ces réseaux. La faible actualisation du blog a aussi conspiré contre la réception de visites, et le choix de la langue tant pour le site comme pour le blog ont probablement découragé les premiers visiteurs de retourner sur ces ressources (la maîtrise de la langue choisie est essentielle pour produire des textes crédibles et de qualité).

Fig. 2. Provenance des visiteurs

Comme on peut voir dans les figures 2 et 3 la provenance des visiteurs est assez variée.
Les États-Unis a produit la plupart de hits qui sont le résultat des visites des robots indexeurs, et d’une suggestion de visite directe.
Les suggestions de visite ont fonctionné aussi pour les cas de l’Argentina et de l’Espagne.
Pour l’Inde la visite a été produite à partir des groupes ajoutés sur Facebook (2 groupes de protection de l’héritage centrés sur l’Inde) et aussi grâce à un billet de mon blog sur un site historique de ce pays (la lecture du billet a été proposée aux groupes).
De manière que le référent le plus important ou le seul des réseaux choisis qui a produit de visites a été Facebook. Les autres systèmes sont sans doute à utiliser mais avec une stratégie bien définie et des connaissances approfondies.

Fig. 3. Référents

Conclusions
La promotion d’une cause dans le web social requiert du temps et de l’énergie. L’initiative que j’ai choisi, même si je trouve le sujet passionnant, risque de ne pas être de l’intérêt de beaucoup de personnes : la très faible quantité des groupes crées dans Facebook par exemple, qui répondent à des objectif similaires aux miens, me pousse à avoir une telle idée. Finalement la promotion (des causes) dans le web social va nécessiter des professionnels avec des connaissances très poussées ainsi que spécialisées.   

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